La météorologiste analyse des données atmosphériques en provenance de divers endroits sur la planète afin d’émettre des prévisions météorologiques. Elle peut également être amenée à fournir des conseils ou encore effectuer des recherches portant sur les processus et phénomènes atmosphériques. Les principaux besoins de prévisions et de conseils de la part d’une météorologiste se situeront au niveau de services de consultation météorologiques, du secteur industriel (aviation, marine, agriculture, tourisme, etc.) et du grand public.
Ainsi, différentes carrières sont possibles en météorologie :
- météorologistes prévisionnistes : analysent des données afin de préparer quotidiennement des prévisions météorologiques;
- météorologistes spécialisées en climatologie : évaluent les composantes du climat et les fluctuations de celles-ci dans le temps afin de répondre à des besoins précis (p. ex. : documenter le réchauffement climatique ou déterminer le potentiel éolien d’une région);
- météorologistes des applications : contribuent à la recherche visant à développer des indices et des modèles prévisionnels ayant une influence sur l’environnement pour les domaines d’activités qui en dépendent, comme l’agriculture, la foresterie, etc.;
- météorologistes spécialisées en qualité de l’air : s’intéressent aux polluants atmosphériques, à leur transport, leur transformation et leur dispersion.
À quoi ressemble son travail?
Afin de récolter les données servant à la conduite de ses recherches ou encore à la production de prévisions météorologiques, la météorologiste doit utiliser différents instruments de mesure, de communication électronique et de photographies satellites ainsi que des radars et des modèles mathématiques météorologiques reproduits sur ordinateurs. Ces données portent notamment sur la température, la pression atmosphérique, l’humidité de l’air, la direction et la vitesse du vent et les précipitations. La météorologiste a également à préparer des rapports et parfois même des articles et des conférences scientifiques. Dans le cas où elle occupe davantage des fonctions de chercheure, elle peut être amenée à concevoir des modèles mathématiques. Autrement, la météorologiste peut fournir des conseils à des organismes publics ou privés, des professionnels ou des chercheurs.
Pourquoi devenir météorologiste?
Pour choisir cette profession, il faut aimer les sciences physiques et les mathématiques. Il faut également aimer travailler avec les ordinateurs et des outils de haute technologie. Une carrière en météorologie requiert également de savoir s’adapter aux imprévus et de savoir vulgariser des données scientifiques. Ainsi, cette carrière permet d’exercer des activités variées et offre la possibilité de recueillir de l’information qui a un impact quotidien significatif dans le monde entier.
Que faire pour devenir météorologiste?
Le baccalauréat en sciences de la terre et de l’atmosphère (UQAM) ou une majeure en sciences atmosphériques (McGill) mènent à la profession de météorologiste, mais une maîtrise est souvent exigée. La formation universitaire de premier cycle est d’une durée de trois ans. Il est possible d’obtenir l’accréditation de Météorologiste Professionnel (Mét. P), décernée par ECO Canada.
Description de la formation par établissement
1er cycle
Baccalauréat en sciences de la Terre et de l’atmosphère (concentration : météorologie)
Majeure en sciences atmosphériques
2e cycle
Maîtrise en sciences de l’atmosphère
Maîtrise en sciences atmosphériques et océaniques
- Université McGill (Atmospheric and oceanic sciences)
3e cycle
Doctorat en sciences de la Terre et de l’atmosphère
Doctorat en sciences atmosphériques et océaniques
- Université McGill (Atmospheric and oceanic sciences)
Pour en savoir plus
Classification de la profession selon Emploi Québec (IMT)
2114 – Météorologistes (description; perspectives; salaire et statistiques)
Association professionnelle
Société canadienne de météorologie et d’océanographie
Exemples d’employeurs
- Environnement Canada (la maîtrise est exigée)
- Garde côtière
- Gouvernements provincial et fédéral
- Forces armées canadiennes
- Firmes d’experts-conseils