Différents métiers et formations se recoupent en ce qui a trait aux carrières en sciences de l’environnement. Au niveau de la géographie, il est possible de se spécialiser soit dans la dimension humaine et l’analyse des populations, soit dans la dimension environnementale, celle qui touche davantage les STIM. Qu’elle soit géographe ou d’une autre spécialité similaire, l’analyste en environnement veille à la gestion, à la compréhension, à la protection et à la mise en valeur des milieux naturels dans une perspective de développement durable. Elle maîtrise notamment des notions d’écologie, de géologie et de biologie. On peut retrouver des analystes en environnement au sein d’organismes gouvernementaux ou même dans des entreprises privées de toutes sortes, s’intéressant à leur impact sur l’environnement.
À quoi ressemble son travail?
L’analyste en environnement, selon la spécialité de sa formation, peut travailler sur la cartographie de territoires, la gestion des forêts, la consommation d’énergie, l’étude du réchauffement planétaire et des autres changements climatiques, la dynamique des écosystèmes ou encore mener des études d’impact sur l’environnement. Elle est amenée à faire de la recherche de terrain et à fournir des conseils dans le but de résoudre des problématiques environnementales.
Pourquoi devenir analyste en environnement?
Pour choisir cette profession, il faut bien sûr avoir un intérêt marqué pour l’environnement et sentir préoccupée par le développement durable. D’une part, l’analyste en environnement doit aimer faire preuve d’esprit d’analyse, de méthodisme et de synthèse. D’autre part, elle doit aimer traiter des données concrètes, avoir un bon sens de l’observation et être habile à faire le pont entre le concret et l’abstrait. Enfin, il faut aimer le travail à l’intérieur comme à l’extérieur.
Que faire pour devenir analyste en environnement?
Différents baccalauréats peuvent mener à la profession d’analyste en environnement. La formation universitaire de premier cycle est généralement d’une durée de trois ans.
Description de la formation par établissement
1er cycle
Baccalauréat en études de l’environnement
Baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés
Baccalauréat en géographie
- Université de Montréal (majeure)
- Université du Québec à Rimouski
- Université du Québec à Trois-Rivières
- Université du Québec à Montréal
- Université Laval
Baccalauréat en géographie environnementale
Baccalauréat en géographie et en aménagement durable
Baccalauréat en agronomie – sols et environnements
Baccalauréat en écologie
Baccalauréat en démographie et géographie
2e cycle
Maîtrise en sciences de l’environnement
Maîtrise en géographie/sciences géographiques
- Université de Montréal
- Université de Sherbrooke
- Université du Québec à Montréal
- Université du Québec à Rimouski
- Université Laval (profils : avec mémoire – géographie appliquée)
- Université McGill (options : Environment – Neotropical environment)
Maîtrise en études géographiques, urbaines et environnementales
Maîtrise en biologie – environnement
- Université McGill (option : Environment)
Maîtrise en ressources renouvelables
Maîtrise en gestion de la faune et de ses habitats
Maîtrise en gestion durable des écosystèmes forestiers
Maîtrise en océanographie
Maîtrise en biogéosciences de l’environnement
Maîtrise en sols et environnement
- Université Laval (option : avec mémoire)
Maîtrise en sciences de la Terre et des planètes
- Université McGill (Earth and planetary sciences)
Maîtrise en agroforesterie
- Université Laval (option : avec mémoire)
3e cycle
Doctorat en sciences de l’environnement
- Université du Québec à Chicoutimi
- Université du Québec à Montréal
- Université du Québec à Rimouski
- Université du Québec à Trois-Rivières
- Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (option : secteur mines)
Doctorat en géographie/sciences géographiques
- Université de Montréal
- Université Laval
- Université McGill (options : Environment – Neotropical environment)
Doctorat en biologie – environnement
- Université McGill (option : Environment)
Doctorat en sciences de la terre et de l’atmosphère
Doctorat en océanographie
- Université du Québec à Rimouski – Université Laval (interuniversitaire)
Doctorat en sols et environnement
Doctorat en sciences de la Terre et des planètes
- Université McGill (Earth and planetary sciences)
Doctorat en télédétection
- Université de Sherbrooke (cheminements : physique de la télédétection – traitement d’images numériques – géomatique appliquée – interdisciplinaire en environnement)
Pour en savoir plus
Classification de la profession selon Emploi Québec (IMT)
4161 – Agents/agentes de programmes, recherchistes et experts-conseils/expertes-conseils en sciences naturelles et appliquées (description; perspectives; salaire et statistiques)
Association professionnelle
Aucune
Exemples d’employeurs
- Organismes gouvernementaux et ministères, fédéraux et provinciaux
- Firmes de conseil en urbanisme ou en aménagement du territoire
- Sociétés de transport
- Centres de recherche
Liens
- Luc Martin, analyste en environnement (entrevue; LaPresse.ca, 2013)
- Bureau Canadien de reconnaissance professionnelle des spécialistes de l’environnement (BCRPSE)
- Environmental Career Organization (ECO) Canada (site disponible en français)
- Société canadienne des biologistes de l’environnement (site en anglais)